Malgré qu’elle s’ennuie de ses proches, une aînée de Grande-Rivière voit le confinement avec philosophie.
Reine Bernatchez a eu 70 ans le 21 mars dernier. Elle est originaire de Grande-Rivière. Mère de deux enfants et grand-mère 4 fois, elle a quitté la région pendant 38 ans, elle est de retour dans la maison familiale qui l’a vue naître, depuis une quinzaine d’années.
Elle relate comment elle s’est sentie le soir du fameux vendredi 13 mars, lorsque les mesures gouvernementales quant à la pandémie ont été annoncées :
Au moment de l’entrevue, Reine venait d’apprendre qu’elle n’aurait à se déplacer pour ses prises de sang que le mois prochain. Sa fille se charge de faire son épicerie et ses médicaments lui sont livrés.
Son secret? Rester occupée. Elle peinture, jardine et s’occupe de ses trois chats, tout en téléphonant régulièrement à ses proches. Toutefois, elle estime que les aînés sont des oubliés de la société durant cette pandémie :
Que les magasins soient fermés ne la dérangent pas trop. Elle ne craint pas cette pandémie bien que les temps soient difficiles. Ce dont elle a surtout hâte, c’est de revoir ses petits-enfants :
Quant à la vie après le confinement, elle l’imagine avec plus d’entraide. Elle estime que les valeurs auront changé :