Vente de Ciment McInnis: le maire de Port-Daniel-Gascons n’est pas inquiet

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La possible vente de Ciment McInnis à un groupe du Brésil n’inquiète aucunement le maire de Port-Daniel-Gascons.

Samedi, le Bureau d’enquête du Journal de Montréal écrivait que la cimenterie se trouve dans la mire d’un conglomérat brésilien, Votorantim, qui s’apprête à en faire l’acquisition.  Votorantim, dont le siège social est à São Paulo, a entamé un processus formel pour acheter la totalité des actions de la cimenterie.  La Caisse de dépôt et de placement du Québec est devenue le principal actionnaire de la cimenterie en 2016 et n’a jamais caché qu’elle pourrait vendre la cimenterie construite au coût de 1,5 G$.

Le maire de Port-Daniel-Gascons, Henri Grenier, ne s’inquiète aucunement de cette possible vente.  Selon lui, il s’agit même d’une bonne nouvelle pour les employés de la cimenterie :

 

Le fait qu’une firme du Brésil, pays dirigé par un président qui n’est pas reconnu pour ses préoccupations environnementales, n’inquiète pas non plus le maire Grenier :

 

Par ailleurs, la firme matanaise Béton provincial veut aussi se porter acquéreur de Ciment McInnis.  L’entreprise a confié le mandat à 7 lobbyistes, dont son président André Bélanger, de négocier un contrat d’acquisition de la cimenterie de Port-Daniel.  Béton Provincial demande toutefois une contribution gouvernementale de 150 M$, sous forme de prêt ou autrement.

Dans son point de presse sur l’évolution de la pandémie, hier, le premier ministre François Legault s’est opposé à ce que le gouvernement du Québec investisse la majeure partie d’un réinvestissement dans l’achat de la cimenterie.  La cimenterie procure de l’emploi direct à un peu plus de 150 personnes.

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