Une abolition qui ne fait pas l’unanimité

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La Commission scolaire des Chic-Chocs croit que le ministre de l’Éducation fait fausse route avec son projet visant son abolition pour la création de centres de service scolaire

Le projet 40 prévoit la disparition des commissions scolaire pour faire place à des centres de service qui seront gérés par des conseils d’administration au lieu des conseils des commissaires, qui eux disparaîtront.

Les CA seraient composés de 8 parents membres des conseils d’établissement d’écoles, 4 représentants de la communauté et 4 membres du personnel du service scolaire.

Le vice-président de la Commission scolaire des Chic-Chocs, Antonio Blouin, affirme que cette structure sera difficilement fonctionnelle:

 

Les motivations du gouvernement pour abolir le système actuel proviennent du faible taux de participation aux élections scolaires qui avoisinaient le 5% en 2014. Selon Antonin Blouin, la solution à ce problème était connue et n’a jamais été appliquée:

 

Concernant les économies de 11 M$ par année en abolissant les élections scolaires et les commissaires, ce chiffre n’est pas exact et ne tient pas comte de l’ensemble des commissions scolaires au Québec. Selon Antonio Blouin, à la fin de l’exercice, il ne restera que quelques millions:

 

La Commission scolaire des Chic-Chocs compte 8 commissaires qui gagnent environ 6 000 $ par année.

 

 

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