L’industrie de la transformation dans le secteur des pêches génère 4000 emplois à temps plein au Québec, dont 70 % se retrouvent en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine.
C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par Jean-Philippe Brosseau, directeur au service-conseil à la firme Raymond Chabot Grant Thorton.
Ce dernier précise que près de la moitié de ces emplois sont directement liés aux usines de transformation:
10% du total des emplois en Gaspésie et aux Îles sont dans le secteur de la transformation des pêches.
Au niveau des ventes, les usines ont plus que doublé leurs chiffres d’affaires depuis les 5 dernières années, selon le directeur de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, Jean-Paul Gagné.
Les derniers chiffres de 2018 du ministère des Pêcheries affichent un montant de 648M$:
Jean-Paul Gagné précise que ces chiffres sont le résultat des prix payés qui sont en hausse pour le homard, le crabe des neiges et la crevette. L’augmentation des captures de homards fait aussi partie de l’équation:
Il y a 70 usines de transformations de produits marins au Québec, dont 34 en Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine et sur la Côte-Nord.