Les citoyens qui contactent les téléphonistes dans les ministères et organismes gouvernementaux sont de moins en moins bien servis, à cause de la diminution du personnel dans les centres d’appels.
C’est ce que soutient le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec, qui dénonce au passage la détérioration des conditions de travail de ces employés.
Un sondage effectué auprès d’eux révèle que la majorité vit du stress au travail et que plusieurs ont reçu des consignes allant à l’encontre de leur éthique de travail.
La présidente régionale du syndicat, Hélène Chouinard, affirme qu’au bout du compte, c’est le citoyen qui est mal informé, puisque les employés sont évalués au nombre d’appels et non à la qualité des réponses.
Alors que le manque de personnel se fait sentir, le volume d’appels, lui, est en constante augmentation, selon Hélène Chouinard.
Jusqu’à présent, les hauts fonctionnaires n’ont pas voulu s’asseoir avec les représentants du syndicat pour discuter du rôle des téléphonistes envers les citoyens et de leurs conditions de travail.
350 personnes travaillent à la téléphonie dans les différents ministères et organismes gouvernementaux de la Gaspésie, que ce soit les agents d’aide qui répondent aux questions relatives à l’aide sociale à Gaspé, le personnel de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail à Caplan ou ceux de l’Agence du revenu, par exemple.
Journaliste: Sonia Landry