L’entreprise Keolis affirme qu’elle ne peut revenir en arrière et offrir plus de service en Gaspésie en raison de sa situation financière.
Le propriétaire d’Orléans Express a affirmé hier, devant la Commission des transports du Québec, que le service était toujours déficitaire même après la mise en place d’un plan de redressement amorcé en janvier 2015.
Keolis avait annoncé en 2015 un déficit de 5,2 millions de dollars et demandé à la commission de diminuer ses services afin de redresser la situation. Le plan a été accepté par la commission et mis en place le 18 janvier 2015.
En Gaspésie, Orléans Express a fait passer son nombre d’arrêts de 91 à 16 et a aboli le service de transport entre Gaspé et Grande-Rivière. De plus, les allers-retours vers Rimouski sont passés de 6 à deux par jour.
En instaurant deux voyages aller-retour en Gaspésie, cela a permis à Orléans Express d’augmenter son taux d’occupation dans ses autocars de près de 50%.
Même après avoir diminué ses coûts d’opération en éliminant 26% de son circuit au Québec, Keolis affirme aujourd’hui être encore en déficit de 3,6 millions de dollars, mais sur la bonne voie pour devenir rentable.
Ce qui fait dire à l’entreprise qu’elle ne peut revenir en arrière pour donner plus de service en Gaspésie, a moins de recevoir une aide financière ou de développer des partenariats avec la région.
Journaliste: Richard O’Leary