Malgré une tendance au réchauffement des eaux du golfe Saint-Laurent, la température de surface entre mai et novembre a été sous la moyenne pour une deuxième année de suite, selon les données de Pêches et Océans Canada.
L’océanographe de l’institut Maurice-Lamontagne, Peter Galbraith, souligne que le passage de la tempête Dorian a entraîné une chute de 7 à 8 degrés Celsius de la température de l’eau en 24 heures, renversant à lui seul la tendance statistique de 2019 :
La couche intermédiaire froide, liée aux conditions hivernales de l’année précédente, est demeurée dans les températures normales, à l’exception du plateau des Iles-de-la-Madeleine, qui était légèrement plus chaud.
Peter Galbraith mentionne qu’avec le réchauffement climatique observable depuis les 60 dernières années, qui est plus marqué en hiver, les glaces se font de plus en plus rares dans le golfe, à l’exception de certaines années au cours desquelles on observe, par exemple, un vortex polaire :
À une profondeur de 250 mètres et 300 mètres, des records de température ont encore été enregistrés cette année, tandis que le mélange d’eau qui entre dans le olfe est riche en courant chaud du Gulf Stream.
En dix ans, une hausse de 1,4 degré a été observée à cette profondeur.