Alors que le taux de suicide au Québec est à son plus bas niveau en 20 ans, la bataille est loin d’être terminée pour la région de la Gaspésie-les-îles.
La région se retrouve au quatrième rang au Québec avec le plus grand nombre de personnes s’enlevant la vie. Selon le rapport de l’Institut National de Santé publique du Québec, on dénombre un taux de 18,3% par 100 000 habitants.
Le manque de ressources en régions éloignées pourrait expliquer ce résultat. Janie Houle, professeure de psychologie à l’UQAM, et ambassadrice de la Semaine de Prévention du suicide cette année, apporte des pistes de solution, notamment d’aller vers les populations les plus défavorisées avant qu’elle ne vienne demander de l’aide :
Depuis 2011, plus de 25 000 personnes ont été formées pour intervenir et reconnaître les signes de détresse suicidaire, en plus des médecins et des infirmières. Les campagnes de sensibilisation ont également joué un rôle majeur. Janie Houle explique aussi l’importance des lignes d’écoute :
Longtemps première, le Québec se retrouve désormais au 5e rang des provinces canadiennes affichant le plus haut taux de suicide.
La 29e Semaine nationale de prévention du suicide sera soulignée partout en province et au pays, du 3 au 9 février prochain. L’AQPS (association québécoise de prévention du suicide) existe depuis 1986.