Le maire de Percé et ses citoyens sont d’avis que les règles entourant le statut de site patrimonial dans le village sont contraignantes.
Mercredi soir, le Conseil du patrimoine culturel du Québec a reçu les mémoires et commentaires de la population de Percé sur le plan de conservation du Patrimoine de Pecé.
Ce plan donne entre autres les critères à respecter pour préserver le patrimoine bâti et paysager.
La municipalité de Percé a fait corriger des détails sur certains matériaux de construction à privilégier, et un citoyen a indiqué avoir abandonné un projet de construction résidentielle puisque ce plan ne lui permettait pas de construire dans le style architectural qui lui convenait. Il a proposé d’inclure la possibilité d’intégrer des structures contemporaines selon certains paramètres dans la zone patrimoniale.
Toutefois, la nature des discussions a vite quitté le plan de conservation lui-même pour critiquer la façon dont il était appliqué par le ministère de la Culture.
Une citoyenne, Ginette Boulanger, a dénoncé la lenteur administrative qu’engendre une démarche auprès du ministère pour obtenir des permis de rénovation.
Le maire, André Boudreau, a dénoncé pour sa part le financement associé au site patrimonial qui diminuait chaque année et les investissements grandissants exigés de la part de la municipalité, dans un contexte où les coupes affluent de toutes parts. Le citoyen Jean-François Gagné résume son idée :
Le conseil du patrimoine culturel rédigera un rapport de consultation et émettra un avis au ministère de la Culture pour la mise à jour du plan de conservation.