La Société de chemin de fer de la Gaspésie proposera une solution dans le but éventuel de se sortir de la protection de la loi contre la faillite.
Un investissement de moins d’un million de dollars sera réclamé au ministère des Transports dans une proposition qui devrait être acheminée d’ici deux semaines et représente les investissements requis pour desservir les utilisateurs dans la Baie-des-Chaleurs.
L’aide financière permettrait le maintien d’un service minimum pour desservir les clients réguliers.
Or, la proposition sur laquelle travaille la Société de chemin de fer est loin de l’étude initiale qui établissait à 107 millions de dollars les investissements requis pour remettre l’ensemble du rail à niveau jusqu’à Gaspé. Cette demande a été ramenée, plus tard, à 75 millions de dollars étalés sur plusieurs années.
Mais, pour élaborer la nouvelle proposition, les gestionnaires ont décidé de faire une croix, temporaire, sur le remplacement complet de structures désuètes comme les ponts ferroviaires de Saint-Jules.
La Société choisit plutôt de se lancer dans une réfection des infrastructures problématiques qui permettrait au train de circuler et desservir Temrex à Nouvelle, Delta Fabrication et Rail GD à New Richmond puis la Coopérative agricole à Caplan.
Le président de la Société de chemin de fer de la Gaspésie, Éric Dubé, confirme que l’investissement requis s’élèvera à moins de 1 million de dollars :
L’organisme a choisi d’opter pour une réfection de base des structures afin de conserver ses clients :
Le trafic le plus important pour la Société de chemin de fer se trouve sur le tronçon entre Matapédia à Nouvelle. Il compte de 30 à 40 wagons par semaine en circulation.