La Régie inter municipale de l’énergie de la Gaspésie et des Îles demande au gouvernement d’intervenir afin que la région ne soit pas pénalisée lors du prochain appel d’offres éolien.
Alors que le gouvernement s’apprêter à déposer un quatrième appel d’offres de 450 mégawatts, dont 300 sont réservé à la Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent, la régie craint d’être une fois de plus déclassé.
Le fond du problème se situe dans la capacité du réseau d’Hydro Québec à transporter l’énergie éolienne de la Gaspésie. La société d’État calcul donc, dans les coûts de projet présenté par la régie de l’énergie, des frais de transport. Cette situation fait en sorte que les projets gaspésiens sont plus couteux et donc pas compétitifs.
Le président de la régie, Joël Arseneau, craint que le Bas-Saint-Laurent rafle la majorité des 300 mégawatts de l’appel d’offres.
Pour éviter que la région soit encore perdante, le gouvernement devrait faire en sorte que les coûts de transport dans les projets choisis soient les mêmes pour la Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent .
Joël Arseneau affirme avoir déposé un document de plus de 100 pages au gouvernement pour justifier la demande.
Avec 100 mégawatts de projets en Gaspésie, la région obtiendrait des revenus d’environ 4 millions de dollars par année sur 20 ans qui seraient redistribués aux MRC qui forment la régie de l’énergie.