Les groupes de femmes de la région se réjouissent de l’élection de Diane Lebouthillier mais se désolent du faible pourcentage d’élues féminines à la Chambre des communes.
Les électeurs de la Gaspésie-les Îles ont mandaté, pour la première fois lundi, une femme pour siéger à Ottawa.
Si ce fait historique satisfait la Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, l’organisme note que la route vers la parité est longue au gouvernement canadien.
La représentation des femmes à la Chambre des communes ne progresse presque pas. La place des femmes députées est passée à 26 %, un mince gain de 1 % par rapport à l’élection de 2011.
Agente de développement à la Table de concertation des groupes de femmes, Céline Breton soutient que le problème se pose à la source, dans la manière avec laquelle les partis recrutent :
La Table de concertation des groupes de femmes estiment que les partis doivent mettre en place des mesures incitatives pour intéresser les femmes. Les partis doivent aussi mettre de l’avant des enjeux, lors des campagnes électorales, qui feront partie des préoccupations des femmes.
Le NPD a été le parti qui a présenté le plus de femmes aux dernières élections, dans un taux qui s’élevait à peine à 33 %.