Le Conseil régional de l’environnement tient à rectifier certains faits contenus dans le manifeste pour le pétrole.
Dans ce manifeste les signataires soutiennent qu’en exploitant le pétrole terrestre, parfois de schiste, à Anticosti et en Gaspésie, ainsi que la structure Old Harry au large des Îles-de-la-Madeleine, Québec diminuera son déficit commercial.
Cette missive est notamment signée par l’ex-premier ministre péquiste, Bernard Landry, l’ex-président péquiste du conseil du trésor, Joseph Facal, par l’ex-ministre libéral des finances, Monique Jérôme-Forget.
Le CREGIM affirme que ce manifeste n’apporte rien de nouveau à part des considérations économiques parfois douteuses.
Selon Yanick Desbiens du CREGIM, le manifeste fait des comparaisons avantageuses avec les façons de faire de la Norvège alors que les situations sont totalement différentes et ce à tous les niveaux :
Yanick Desbiens explique aussi que ce manifeste est grandement paradoxal. Alors que les signataires réclament dans cet écrit un débat objectif entourant la question des hydrocarbures, ils semblent pourtant déjà posséder toutes les réponses et être prêt à aller de l’avant :
Le CREGIM rappelle que le cadre actuel ne permet pas de procéder à une exploration ou exploitation des hydrocarbures au Québec de façon sécuritaire.