La CNESST conclut que la conception du garde-corps a contribué à provoquer la chute à l’eau de Judes Henley, aide-pêcheur gaspésien, qui a perdu la vie cet été au large de Natashquan.
L’organisation a récemment dévoilé les conclusions de son enquête sur l’accident qui a coûté la vie à cet employé de Pêcheries Yan Bourdages, de Rivière-au-Renard, alors qu’il était à la pêche à la crevette, le 13 juillet dernier.
Lors des opérations de pêches, les filets ont été remontés à bord. Un câble relié à un treuil a été utilisé pour vider les prises dans la boîte de réception des captures. Une fois ce travail terminé, le bout du câble a été attaché sur la lisse supérieure du garde-corps, pour éviter qu’il ne balance. Selon la CNESST, au moment où Judes Henley est passé à proximité de la lisse, la tension du câble l’a fait céder, et l’aide-pêcheur a été frappé à la tête.
Il s’est effondré en position assise, a basculé dans la rampe de hissage puis, inconscient, est tombé à la mer.
La CNESST soutient que les garde-corps ne doivent jamais être utilisés pour autre chose que pour empêcher les chutes, que la lisse supérieure doit se trouver entre 900 et 1100 mm du plancher, et qu’il y ait au moins une lisse intermédiaire.
L’homme a été récupéré à la mer par l’équipage d’un autre bateau qui se trouvait à proximité. La CNESST note par ailleurs que les trois vêtements de flottaison sur le bateau n’avaient pas été inspectés selon les spécifications du fabriquant.