L’abolition des agences de santé provoquera peu de pertes d’emplois dans la région et permettra des regroupements de services sans diminuer la qualité des soins à population.
Si le projet de loi 10 est adopté, le Centre intégré de santé et de services sociaux viendra remplacer l’agence régionale et regroupera les 6 établissements de santé de la Gaspésie.
Dans un premier temps, la pdg de l’agence, Yolaine Galarneau, explique que la majorité des emplois cadres et réguliers seront maintenu. La notion de respect des conventions collectives vient aussi limiter les pertes.
La dizaine d’emplois dirigés vers la fonction publique pourraient être replacés dans le système ici ou à l’extérieur de la région.
La cible du gouvernement d’abolir 1300 emplois-cadre était déjà connue depuis le dernier budget provincial. En Gaspésie, c’est une vingtaine de postes qui disparaitront d’ici 2018 grâce aux départs à la retraite.
Yolaine Galarneau stipule que la mise en place des CISSS viendra aussi accélérer des regroupements de services entre les établissements de santé sur le territoire gaspésien. Elle donne en exemple le secteur informatique qui est déjà fusionné.
Toutes ces modifications de structure n’affecteront aucunement la qualité des soins à la population selon la pdg..
Yolaine Galarneau affirme aussi que le nouveau conseil d’administration du CISSS, qui remplacera celui des 6 établissements visés par la fusion, aura autant de pouvoir que celui en place en ce moment, même si les membres seront nommés par le ministre de la Santé.
Le CA du Centre intégré de santé et de service sociaux sera composé de 13 personnes toutes nommées par le ministre de la Santé et majoritairement en provenance de la région.