Le député de Gaspé réagit à la position du député caquiste Donald Martel, stipulant que la cimenterie de Port-Daniel-Gascons jouit d’un passe-droit environnemental.
Gaétan Lelièvre rappelle le contexte dans lequel le gouvernement péquiste a pris la décision d’autoriser le projet sans le soumettre à un BAPE, en affirmant que la loi l’autorisait à opérer sans cet examen, à l’époque où le promoteur a soumis sa demande. Il affirme que le député Martel est dans l’erreur.
Gaétan Lelièvre évoque aussi l’échéancier serré avec lequel Ciment McInnis doit composer pour s’installer sur le marché international et il précise que la décision de tenir un bureau d’audiences publiques sur l’environnement aurait retardé le processus de deux à trois ans, pouvant compromettre la réussite du projet. De plus, il affirme que le promoteur aurait été en mesure de contester la tenue d’un BAPE, en invoquant la loi au moment où le projet a été déposé.
Le député caquiste Donald Martel a invoqué le fait que le projet de cimenterie ait doublé d’envergure depuis son dépôt initial pour stipuler qu’un BAPE était nécessaire, voici la réponse de Gaétan Lelièvre.
Le député de Gaspé précise que bien que le projet soit polluant, son gouvernement a accordé sa confiance au promoteur, puisque ce type de cimenterie s’avère tout de même plus écologique que ceux utilisant d’anciens procédés moins efficaces.
Gaétan Lelièvre profite de l’occasion pour inviter la Coalition Avenir Québec à proposer des idées pour le développement de la Gaspésie.