Le Bureau de la sécurité dans les transports concentre son enquête sur l’approche en vue d’atterrissage du bimoteur qui s’est écrasé à Havre-aux-Maisons, à deux kilomètres au nord de l’aéroport, mardi.
Lors de son premier point de presse aux abords du site de l’épave, hier, son enquêteur principal, André Turenne, a toutefois précisé que ce type d’appareil, un Mitsubishi MU-2B-60, ne dispose pas de boîte noire.
Reste à déterminer s’il avait un GPS à bord, qui pourra aider à reconstituer les faits survenus avant le drame :
Les facteurs météorologiques, et en particulier la brume, sont également des éléments essentiels de l’enquête, souligne André Turenne :
Après son inventaire sur le terrain, le BST transportera toutes les composantes de l’avion vers son laboratoire d’ingénierie à Ottawa, pour les soumettre à des tests.
L’enquête confirme d’ailleurs déjà que les moteurs fonctionnaient au moment de l’écrasement.
Cela dit, le BST assure que tout soupçon de lacune en matière de sécurité serait immédiatement signalé aux agences concernées, sans attendre la parution du rapport final.