Le député fédéral de la Gaspésie s’engage à faire modifier la loi pour permettre la préservation du phare de Cap-des-Rosiers.
Philip Toone explique qu’avec la formulation actuelle de la loi sur la protection des phares patrimoniaux, le montant nécessaire pour effectuer les réparations au phare de Cap-des-Rosiers n’est pas prévu. Pour cette raison, même si le gouvernement propose de payer 50% des dépenses quotidiennes reliées à son maintien en fonction, il est quasi impossible de trouver un acheteur pour le plus haut phare du pays.
Des fissures et des infiltrations d’eau majeures mettent en péril sa survie. Rappelons que les travaux à effectuer pour restaurer le bâtiment sont estimés entre 3 et 7 millions de dollars.
Philip Toone s’engage donc à faire modifier cette loi, de façon à ce que phare situé à l’entrée de Forillon puisse être pris en charge.
La société historique maritime du phare de Cap-des-Rosiers et le député Philip Toone ont mis en circulation des pétitions s’adressant au gouvernement fédéral pour la sauvegarde de ce bâtiment patrimonial.
Toutefois, le président de l’organisme, Jean-Paul Salaun, déplore la faible mobilisation locale dans le dossier, en précisant que la majorité des signatures proviennent de l’extérieur de la région.
Annuellement, 30 mille visiteurs se rendent sur le site du phare de Cap-des-Rosiers. 6000 à 7000 d’entre eux paient des droits d’entrée pour visiter l’infrastructure.
La pétition sera en circulation jusqu’à la fin octobre et elle est disponible sur le site internet pharecapdesrosiers.ca.