Le potentiel des hydrocarbures sur l’île d’Anticosti pourrait rapporter 640 millions de dollars par année à Québec pendant 75 ans.
Le gouvernement a déposé hier les résultats de plusieurs recherches dans le cadre des études environnementales stratégiques sur les hydrocarbures au Québec et sur l’île d’Anticosti. Au total, Québec irait chercher 48 milliards de dollars.
On y apprend aussi qu’il y a plus de gaz naturel dans la formation géologique de l’île que de pétrole. Le sous-sol renfermerait entre 70 et 78% de gaz, le reste serait du pétrole.
Les données démontrent que le projet d’exploitation des hydrocarbures à Anticosti serait rentable, selon le pdg de Pétrolia, Alexandre Gagnon.
Pour exploiter le gisement, des investissements importants seraient nécessaires, notamment pour sortir le gaz et le pétrole d’Anticosti. Selon Alexandre Gagnon, deux scénarios sont proposés, un gazoduc ou un navire-usine. Celui privilégié par Pétrolia serait un gazoduc de 900 kilomètres qui relierait l’île à la Gaspésie pour ensuite rejoindre le réseau de Gaz Métro à Lévis.
Le pdg de Pétrolia explique que la dernière étape avant de concrétiser le projet est la réalisation de trois forages horizontaux avec fracturation, qui auront lieu l’été prochain, pour déterminer le potentiel.
Entre temps, le gouvernement entame maintenant une série de consultations publiques sur les résultats de l’EES pour recueillir des commentaires de la population et des organismes au Québec. La consultation s’arrêtera le 17 novembre à Gaspé.