Compte tenu de l’impact financier causé par la pandémie, les camps de vacances en Gaspésie pourraient définitivement fermer si le gouvernement n’intervient pas.
Les camps de vacances ont été privés de leurs revenus cette année. Ils se retrouvent ainsi incapables de payer leurs frais fixes, qui peuvent atteindre jusqu’en moyenne 300 000$ par année. Ces organisations demandent donc à la ministre déléguée à l’éducation, Isabelle Charest, de les aider en payant 75% de ces frais, tel que le gouvernement l’a fait pour les restaurants, les bars et les salles de spectacles. Cette aide financière leur permettrait de rouvrir l’an prochain de façon sécuritaire. Guylaine Michel, directrice de la base de plein-air Bellefeuille. :
Déjà durant l’été 2020, la base avait revisité sa façon de faire, offrant uniquement la location de chalets et les camps de jours. Mais cela n’est pas suffisant :
Guylaine Michel rappelle l’importance des camps de vacances dans le développement des enfants et souhaite un peu plus de reconnaissance de la part du gouvernement :
Depuis le début de la pandémie, les colonies de vacances ont essuyé des pertes de 12 800 000$ seulement au printemps et 100 M$ au courant de l’été, ce qui représente près de 8200 emplois dans le secteur. Solidement ancré dans sa communauté depuis 1974, la base de plein-air Bellefeuille attire normalement plus de 1000 campeurs de partout en province et génère un total de 70 emplois.