Hydro Québec préfère payer pour de l’énergie éolienne en surplus au lieu d’investir pour rehausser la capacité de son réseau de transport en Gaspésie.
Or, l’absence d’une ligne de transport adéquate pénalise la région pour développer de nouveaux parcs éoliens.
Parfois, pour éviter une surcharge sur son réseau, la société d’État choisit de couper l’énergie provenant de parcs éoliens gaspésiens et assume tout même la facture pour cette énergie qu’elle n’utilise pas.
Depuis le lancement de l’appel d’offres communautaire de 450 mégawatts d’énergie éolienne, Hydro-Québec laisse entendre qu’il y aurait seulement 75 mégawatts de disponibles en Gaspésie pour la création de nouveaux parcs.
Le directeur de la régie intermunicipale, Gilbert Scantland, explique que des coûts supplémentaires sont calculés lors de l’évaluation des projets de parcs gaspésiens en raison de la faiblesse du réseau.
Gilbert Scantland explique que pour arriver à être compétitive et obtenir des projets de parcs éoliens, la région doit se démarquer à d’autres égards pour combler les coûts d’intégration chargés par Hydro Québec.
Lors du premier appel d’offres communautaires, la Régie intermunicipale de l’énergie avait proposé 5 projets de parcs éoliens en Gaspésie et un seul avait été retenu. Les autres ayant été déclassés en raison, notamment, des coûts liés à l’intégration au réseau.