Pétrolia fera respecter ses ententes signées avec le Québec et n’a pas l’intention de retarder ses forages exploratoires prévus cet été afin de déterminer le potentiel pétrolier de l’île d’Anticosti.
En campagne électorale, le chef du Parti libéral du Québec avait exprimé le souhait de suspendre les forages exploratoires avec fracturation hydraulique le temps de procéder à une étude environnementale.
Lors d’un point de presse hier à Montréal, le président par intétim de l’entreprise, Myron Tétreault, a rappelé que les forages exploratoires visaient seulement à aller chercher des «carottes» afin de les analyser pour confirmer le potentiel pétrolier, estimé à 46 milliards de barils.
Pétrolia a mis un programme de travail de deux ans qui prévoit aussi des forages pétrolier dans la deuxième année s’il y a un potentiel.
Même s’il entend respecter la signature de l’État, Philippe Couillard a fréquemment remis en question l’investissement gouvernemental de 115 millions $ afin de prendre une participation dans les sociétés qui exploiteront le pétrole.
Le président de Pétriolia, Myron Tétreault, est confiant de démontré au gouvernement libéral la valeur de l’entente pour les parties impliquées.
Pétrolia détient 21,7% du projet tout comme Corridor Resources et Saint-Aubin E et P et Ressource Québec a une part de 35 pour cent
Le dirigeant par intérim de Pétrolia a rappeler que le Québec consommait l’équivalent de 14 milliards $ de pétrole par année qui était principalement importé de l’étranger.