Percé pourrait se retirer du programme lui accordant le statut de site patrimonial.
C’est ce soir que le ministère de la Culture reçoit les mémoires et commentaires concernant le plan de conservation du site patrimonial de Percé. Une rencontre a eu lieu le mois dernier concernant l’actualisation du document, et un questionnaire en ligne était également disponible pour permettre à la population de s’exprimer.
La position du maire André Boudreau est claire: pour demeurer un site patrimonial reconnu, les exigences du ministère de la culture doivent changer, sans quoi Percé demandera un désistement.
André Boudreau explique que les règles du jeu ont changé depuis 2013. Alors que le salaire de la personne-ressource engagée pour gérer le programme à la ville de Percé était subventionné, ce n’est plus le cas. Et concernant les montants versés aux citoyens pour payer une partie des matériaux de construction pour rénover leurs bâtiments, la ville de
Percé doit maintenant assumer 50% du montant accordé, alors qu’elle devait débourser à peine 15% il y a quelques années.
Le maire André Boudreau trouve que cette reconnaissance comme site patrimonial coûte cher:
Il ajoute que les balises imposées par le ministère de la Culture pour reconnaitre la zone comme site patrimonial sont importantes pour la mise en valeur du lieu, mais que si les couts demeurent les mêmes, la ville de Percé peut aussi établir ses propres critères et les appliquer, ou encore laisser le ministère gérer la situation par lui-même.
De plus, le maire de Percé estime que le ministère de la Culture exige beaucoup pour ce qu’il réinvestit dans le milieu. André Boudreau donne des exemples de cas pour lesquels il aurait souhaité un meilleur support de la part du ministère.:
André Boudreau soulève également la question de la promenade:
Le mémoire de Percé sur le plan de conservation du site patrimonial sera déposé ce soir dans le cadre d’une assemblée publique.