Le conseil du patrimoine culturel ainsi que le ministère de la Culture ont présenté, hier, le projet de plan de conservation de Percé.
Il s’agit des principaux critères d’admissibilité qui seront actualisés pour le site patrimonial de Percé. Ce statut national est accordé à 12 lieux au Québec.
Cette première rencontre d’information avait pour objectif de présenter le projet de plan de conservation à la population et de recueillir les commentaires sur ce dernier. Percé est reconnu comme site patrimonial, anciennement «arrondissement naturel», depuis les années 70.
Le plan de conservation fait en sorte que le secteur de 40 kilomètres carrés visé, comprenant 15 kilomètres carrés terrestres englobant le village de Percé, doit passer par le ministère de la Culture lors de modification au patrimoine bâti ou au paysage pour obtenir une autorisation pour effectuer certains travaux qui pourraient changer la nature des lieux, de manière à respecter les valeurs paysagères et emblématiques de l’endroit.
Le directeur général du patrimoine au ministère de la culture et des communications, Martin Pineault, décrit les objectifs du projet.
Une enveloppe d’environ 70 mille dollars est mise à la disposition des projets de restauration par le ministère, à laquelle participe la ville de Percé à une hauteur de 50%. Ce montant permet de compenser, entre autre, pour l’utilisation de matériaux de construction ciblés dans le site patrimonial de Percé.
Pour le maire de Percé, André Boudreau, cette démarche coûte cher à sa municipalité. Il estime que Percé est en mesure de gérer le caractère particulier et des lieux et évoque même la possibilité de se désister du programme, s’il lui fallait continuer de financer les projets à une hauteur de 50%.
Le 4 novembre, une délibération publique sera tenue à Percé sur l’implantation du plan de conservation. Le conseil du patrimoine culturel s’engage à transmettre fidèlement toutes les remarques et propositions reçues au ministère de la culture.