Les réactions divergent selon les élus concernant la disparition du Fonds de soutien aux territoires dévitalisés.
La préfète de la Côte-de-Gaspé estime que le programme était important pour des petites municipalités qui ont moins de moyens financiers.
Délisca Ritchie-Roussy affirme que le nouveau fonds conjoncturel de développement proposé par le gouvernement pour remplacer le programme actuel aura moins de budgets et s’adressera à toutes les municipalités du Québec.
Si plusieurs élus de la région sont furieux de perdre encore des mesures d’aide pour les régions, d’autres voient les choses autrement.
C’est le cas de la préfète de la MRC du Rocher-Percé, Diane Lebouthillier, ne s’inquiète pas outre mesure du non-renouvellement du fonds de soutien aux territoires dévitalisés.
Elle mentionne que ce programme était très peu utilisé par les municipalités, et qu’il servait surtout à l’achat de camions de pompiers. Les MRC recevront un montant destiné à leur développement et elle croit que les conseils des maires sauront quoi en faire:
Même son de cloche de la part du maire de Grande-Rivière, Bernard Stevens, qui fait confiance à sa MRC pour la gestion des fonds à venir. Même si ces derniers sont moins importants, il croit que la diminution du nombre de structures pour les atteindre permettra de mieux gérer localement les besoins.
En Gaspésie on dénombre 28 municipalités dévitalisées.Le budget dédié au Fonds de soutien aux territoires dévitalisés était d’environ 5, 5 millions réservés à 152 municipalités du Québec.