La RÉGÎM défend sa façon de faire dans l’octroi de ses contrats avec les transporteurs.
La Régie intermunicipale de transport de la Gaspésie et des Iles réagit ainsi, suite à une plainte qui a été déposée à l’Unité permanente anticorruption concernant son processus d’octroi de contrats. C’est la station de radio des Îles-de-la-Madeleine, CFIM, qui rapportait ce cas cette semaine.
Le plaingnant soulève qu’il n’est pas normal de conclure des ententes de plusieurs milliers de dollars sans passer par ce processus.
La RÉGIM a accordé au printemps un renouvellement de contrat au coût de plus de 1,3 million de dollars à ses 5 transporteurs, et ce, sans passer par appel d’offres.
Le directeur général de l’organisme, Antoine Audet, explique que la loi québécoise sur les transports permet les ententes de gré à gré. Après avoir octroyé les contrats en 2010 par appel d’offres, la REGIM ne se sentait pas dans l’obligation de procéder à nouveau de cette façon.
Antoine Audet justifie aussi cette décision compte tenu de la satisfaction et de l’expérience de transporteurs qui avaient déjà les contrats.
Concernant la possibilité d’aller chercher de meilleurs prix avec un appel d’offres, le directeur de la RÉGIM explique que les coûts sont assez identiques dans le secteur du transport de personnes.
Les contrats octroyés par la Régie intermunicipale de transport de la Gaspésie et des îles aux 5 entreprises de transport qui sillonnent le territoire sont d’une durée de 5 ans avec une option de 2 ans supplémentaires.
À ce jour, l’UPAC n’a pas contacté la RÉGIM sur cette plainte.
Journaliste: Richard O’Leary