La Régie inter municipale de l’énergie de la Gaspésie et des Îles craint de ne pas être compétitive pour obtenir de projets éoliens dans la région lors du prochain appel.
Avec la décision de la ministre des Ressources naturelles , Martine Ouellette, de plafonner à 9,5 cent du kilowatt-heure le prochain appel offres, la Gaspésie risque d’être une fois de plus déclassée.
Lors du dernier appel d’offres, 5 projets avaient été présentés par la régie et un seul avait été retenu en raison des coûts de transport et de raccordement sur le réseau d’Hydro-Québec.
Le président de la régie de l’énergie, Joël Arseneau.
La régie demande donc au gouvernement de ne pas pénaliser la région au détriment du Bas-Saint-Laurent qui fera parti de la région désigné du prochain appel d’offres. Cette dernière n’aura pas de coûts supplémentaires dans ses projets de parcs éoliens en raison de la disponibilité du réseau d’Hydro-Québec. Selon Joël Arseneau, les coûts devraient être partagés entre les deux régions.
L’appel d’offres de 450 mégawatts, dont 300 réservé à la Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent, sera lancé cet automne par Hydro Québec.
En allant chercher 100 mégawatts de projets en Gaspésie, la région obtiendrait des revenus d’environ 4 millions de dollars par année sur 20 ans qui seraient redistribués aux MRC qui forme la régie de l’énergie.