Réaliste, le président de la Conférence régionale des Élus comprend le report de la signature du nouveau pacte fiscal entre Québec et les municipalités.
Le pacte fiscal comporte beaucoup d’éléments fondamentaux pour la vie municipale au Québec. Il inclut notamment des ententes de transferts de sommes vers les villes, notamment par le retour de la taxe de vente du Québec.
Or, Bertrand Berger imagine difficilement comment cette entente aurait pu être signée légitimement, pendant que l’une des principales interlocutrices, la métropole, soit dirigée par un maire par intérim qui quittera aux prochaines élections.
Le président de la conférence des élus explique que, visiblement, Québec s’est rendu aux arguments de l’Union des municipalités du Québec, qui réclamait un report :
Bertrand Berger pense qu’idéalement, l’entente signée en 2006 doit être reconduite pour un an, le temps de laisser les nouvelles administrations municipales s’installer, après les élections de novembre prochain.
L’Union des municipalités du Québec a formulé cette même demande. Québec veut signer une entente sur 10 ans avec les municipalités.