En ce temps de pandémie, les employés qui refuseraient de retourner au travail à la demande de leur employeur sans raison valable risqueraient de perdre leur emploi et leur subvention d’aide du gouvernement fédéral.
C’est la conclusion à laquelle arrive le Conseil du patronat du Québec, qui représente 70 000 employeurs dans la province.
Déjà aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre avant la pandémie du coronavirus, les entreprises qui voudront redémarrer leurs activités auront besoin de leurs employés.
Avec les craintes de contracter la COVID-19 et le montant d’aide de 2000$ donné aux travailleurs par le fédéral, certains d’entre eux pourraient décider de ne pas vouloir retourner au travail.
Le président de CPQ, Yves Thomas Dorval, explique que selon les règles du Droit du travail, les employés ne peuvent pas refuser un retour dans l’entreprise si celle-ci respecte les mesures de sécurité établie par le gouvernement :
Selon le conseil, un employé qui ne reviendrait pas au travail s’expose aussi à perdre la subvention du gouvernement fédéral :
Yves Thomas Dorval souligne aussi que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) est en vigueur pour 4 mois, donc devrait se terminer en juin:
C’était le président du Conseil du patronat du Québec.