Sylvain Roy accuse la Sépaq de mesquinerie avec ses employés grévistes.
Comme à chaque année, plusieurs employés de la Sépaq voient leur saison de travail se terminer à la mi-octobre. Habituellement, la raison inscrite sur la cessation d’emploi est «fin de travail», mais comme des employés étaient en grève entre le 11 et le 14 octobre, moment de la fin du contrat, il est plutôt écrit sur le document «grève ou lock-out», ce qui empêche d’appliquer pour l’assurance-emploi.
Suzanne Joncas est déléguée syndicale et elle travaille au Parc du rocher Percé et de l’île Bonaventure. Elle s’explique mal cette façon de faire :
Le député Sylvain Roy est plus catégorique. Selon lui, la Sépaq agit de cette façon dans le but d’intimider des employés syndiqués qui se sont prévalus de leur droit de grève :
Le député a l’intention de mettre en lumière cette situation qu’il qualifie d’inacceptable. D’ailleurs, il dit avoir communiqué avec Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs :
Le ministre a affirmé à Sylvain Roy qu’il fera les vérifications nécessaires.