L’assemblée des commissaires de la commission scolaire des Chic-Chocs d’hier a été perturbée par une manifestation des enseignants et du personnel de soutien.
C’est dans le cadre de la négociation de leur convention collective que les syndiqués ont choisi d’organiser ce rassemblement.
Ils étaient une soixantaine sur place à demander un arrêt des coupes en éducation, afin de permettre aux enseignants de répondre adéquatement aux besoins des jeunes.
La présidente de la fédération des syndicats de l’enseignement, Josée Scalabrini, indique qu’à l’échelle provinciale, les enseignants se voient privés de leurs moyens de fournir une éducation de qualité, selon les dernières propositions qui leurs sont faites :
Elle ajoute que la tâche des enseignants à l’école passerait également de 32 heures sur 41 à 35 heures par semaine, ce qui leur ferait accorder moins de temps à leur fonction première. Josée Scalabrini dénonce aussi la précarité des postes du personnel enseignant qui se chiffre à 46 % , et grimpe à 75% à l’enseignement aux adultes.
Du côté du personnel de soutien, la présidente du syndicat des travailleurs de l’éducation de l’est du Québec, Nathalie Fournier, dénonce les points suivants :
Plus d’informations suivront, concernant les échanges entre les syndiqués et les commissaires, ainsi que la réaction de ces derniers aux demandes qui leurs sont faites.