Une étude démontre que le secteur faunique en Gaspésie procure de l’emploi à 636 personnes et génère des revenus de 47 millions de dollars annuellement dans la région.
Ce document réalisé par la firme Écoressources pour le compte de la Conférence régionale des élus démontre l’importance des retombées économiques liée à la chasse, la pêche et aux activités sans prélèvement dans les parcs nationaux par exemple. Toutefois, la CRÉ soulève des inquiétudes sur le financement accordé par le gouvernement du Québec qui a transféré à plusieurs reprises les investissements pour le secteur de la faune d’un ministère à l’autre. Le directeur général de la CRÉ, Gilbert Scantland, se question sur les intentions du gouvernement pour les investissements futurs pour les projets de mise en valeur :
D’autre part, la pêche au saumon est l’activité qui produit le plus de retombées économiques dans le secteur faunique en Gaspésie avec 22 millions de dollars annuellement et le maintien de 315 emplois. Le directeur général de la Société de gestion des rivières de Gaspé, Jean Roy, craint que l’absence de financement gouvernemental ait des conséquences négatives sur le développement de l’industrie :
A titre d’exemple, si on fermait l’industrie de la pêche au saumon ce serait l’équivalent d’une perte de 10 mille emplois à Montréal.
La CRÉ et les différents intervenants de la faune gaspésienne entendent bien collaborer afin de trouver des solutions qui permettraient d’assurer les investissements pour les nombreux projets de mise en valeur de la faune.