L’Association des directions générales des commissions scolaires est sereine face à l’arrivée soudaine de l’application de la loi 40, qui plaçaient depuis lundi le 11 février dernier les responsabilités des conseils des commissaires sur leurs épaules.
Le président, Lucien Maltais, souligne que la structure administrative bien rodée des commissions, permet de maintenir les mêmes niveaux de services en attendant la mise en place des conseils d’administration des nouveaux Centres de services scolaires :
D’ici les 30 prochains jours, les directions générales des commissions scolaires devront diviser leur territoire en cinq districts pour la nomination des parents administrateurs et ceux issus de la communauté qui doivent, selon la nouvelle Loi, couvrir l’ensemble du territoire :
Le président ajoute que le changement de gouvernance n’affectera pas les plans annuels d’immobilisation, qui doivent être élaborés dans les prochaines semaines, ni les projets éducatifs inclus dans les Plans d’engagement vers la réussite de chaque école. Il précise que ces plans ont été adoptés l’an dernier et que 2020 constitue une année de continuité.
Depuis la présentation du projet de loi 40, l’ADIGECS avait adopté une position de neutralité quant au modèle de gouvernance préconisé, jugeant inapproprié de se prononcer sur la structure de qui les directions générales relèvent hiérarchiquement.