Un groupe d’actionnaires et de créanciers de Technologie Orbite veut faire réaliser une étude d’ingénierie pour trouver une alternative au problème d’équipement qui a causé la fermeture de l’entreprise.
Le Regroupement Actionnaire Orbite veut ainsi éviter que l’usine, située à Cap-Chat, soit démantelée et vendue en pièces détachées pour payer une dette de 30 M$ aux créanciers garantis.
L’homme d’affaires et lui même actionnaire d’Orbite, Lorenzo D’Alesio, accuse l’ancienne direction d’avoir lancé la serviette trop rapidement en juin dernier. Selon lui, il est possible d’identifier le problème et de relancer l’usine:
Le groupe a jusqu’au 26 novembre pour faire une proposition au syndic et au tribunal pour éviter la faillite. Lorenzo D’Alesio croit que s’il parvient à convaincre suffisamment de créanciers de son option, il croit possible qu’un autre délai soit accordé pour attendre le rapport de la firme d’ingénierie avant de prendre une décision finale sur l’usine de Technologie Orbite:
Le porte-parole du regroupement avance que la firme SENECA, qui est aussi créancier pour 800 000$, est prête à réaliser l’étude. Cette dernière a participé au projet d’usine pilote et de celle de Cap-Chat:
Lorenzo D’Alesio espère convaincre plusieurs créanciers de joindre les rangs afin d’obtenir un délai supplémentaire de 4 semaines, le temps de recevoir le rapport d’ingénieurs. Selon ce dernier, il y aurait au moins 20 000 personnes qui auraient investi en moyenne 100 000$ dans l’aventure de Technologie Orbite.