C’est ce que rapportent les quotidiens Le Journal de Montréal et La Presse ce matin. La poursuite, déposée par un groupe de sous-traitants, vise plus directement l’homme d’affaires ontarien Naveen Kolan et ses entreprises Matrix College et Edu Edge.
Matrix College est la société qui est en charge du recrutement d’élèves étrangers dans l’entente de 10 ans avec le Cégep de la Gaspésie-les Îles.
La poursuite allègue des défauts de paiements.
L’un des sous-traitants, Rehill Services qui est installé localement au Punjab, prétend avoir recruté 487 étudiants internationaux pour le Cégep, Matrix et Edu Edge entre 2017 et 2020.
Moyennant une commission de 1500$ par élève par semestre, selon le texte de La Presse, Rehill se chargeait de trouver les élèves, de les guider dans leurs choix de programme et de collège afin de les aider dans leur carrière.
Rehill avance que son client, l’homme d’affaires derrière Matrix College, a fait avorter un transfert bancaire de 480 000$ lui étant destiné, en affirmant faussement que le compte était frauduleux. C’est en novembre dernier que l’avocat du plaignant a averti le Cégep de la Gaspésie-les Îles qu’il pourrait être mis en cause dans la poursuite contre Matrix puisque ultimement, les élèves concernés s’enrôlent dans cette institution.
En entrevue, le responsable du campus montréalais, Sylvain Vachon, a déclaré au Journal de Montréal que l’on se pose des questions au cégep à savoir pourquoi on est lié à cette affaire.