La Coalition pour l’Avenir du Québec propose le New Deal avec les régions comme la Gaspésie, le Saguenay et la Côte-Nord.
Conscient que son parti devra ajuster le tir pour séduire les électeurs à l’extérieur des centres urbains, le chef François Legault propose un pacte économique où l’état ne débourserait pas un sou de plus que maintenant.
Aux dernières élections, les positions de la CAQ sur le projet de cimenterie à Port-Daniel et sur l’ajout de parcs éoliens ont nui aux chances du parti de faire élire des candidats caquistes.
François Legault a lancé l’idée du New Deal, hier à Saguenay, à l’occasion du caucus précédent la rentrée parlementaire. Le chef ne veut pas que l’état s’implique davantage financièrement, mais qu’il le fasse mieux.
Deux de ses députés, André Lamontagne et André Spénard, seront chargés d’en esquisser les grandes lignes. Le chef caquiste veut voir réduire le taux de chômage dans les régions, qui s’élève notamment à 14 % en Gaspésie.
Investissement Québec se retrouve dans la mire des caquistes, une société d’état, selon eux, qui est en panne sèche en matière de création d’emplois.
Le chef note qu’au début des années 2000, Investissement Québec contribuait à la création de 10 mille postes par année. L’an passé, il y en a eu 2 600 :
François Legault a déclaré qu’il souhaitait que son parti devienne le parti des régions, le parti des entrepreneurs des régions, le parti des régions prospères.