Le gouvernement Harper assouplit les règles d’admissibilité à l’assurance-emploi pour les travailleurs des régions rurales de l’Île-du-Prince-Édouard.
Il scinde la province en deux régions économiques distinctes, soit la capitale Charlottetown, où le taux de chômage est de cinq points inférieur qu’ailleurs, et le reste de l’île.
Dans les régions rurales où le taux de chômage est plus élevé, on pourra donc, à compter du mois d’octobre, avoir accès aux prestations d’assurance-emploi avec moins de semaines de travail en banque.
Pour le député néo-démocrate de la Gaspésie et des Îles, Philip Toone, il s’agit d’un premier recul en faveur des travailleurs saisonniers :
Selon le député, la Gaspésie fait quand à elle, déjà partie des régions qui bénéficie de ce genre d’avantage qui n’a cependant pas les résultats escomptés.
Philip Toone explique qu’il faut maintenir la pression afin d’obtenir la reconduction des cinq semaines de prestations additionnelles pour les régions à haut taux de chômage pour éliminer le trou noir du printemps.
De plus, dans une récente entrevue accordée à CBC, la ministre Gail Shea, députée d’Egmont, à l’Île-du-Prince-Édouard, a elle-même reconnu que la fin du projet pilote des cinq semaines de prestations additionnelles causait un impact important dans sa province.
Elle admet que les industries saisonnières des régions rurales, où l’emploi se faire rare, sont durement touchées.