De 4 manifestants tôt ce matin, le groupe est monté à 10 personnes au campement micmac, à Listuguj.
Le blocus est donc maintenu pour une seizième journée consécutive, en appui aux chefs héréditaires des Wet’suwet’en. Le groupe réclame le retrait de la GRC de ce territoire autochtone britanno-colombien.
Ce mercredi avant-midi, une camionnette a été installée sur le rail, arborant le drapeau Mohawk warrior.
Les manifestants autochtones s’opposent à la construction d’un nouveau gazoduc.
Hier, le gouvernement du Québec a obtenu une injonction de la Cour Supérieure qui ordonne aux activistes de démanteler la barricade. Bien qu’ils s’y trouvent toujours ce matin, ils ont permis aux employés de la Société de chemin de fer de la Gaspésie d’inspecter la ligne ferroviaire où ils ont érigé le campement, le 10 février.
Ayant obtenu la permission de demeurer tout près du campement, le journaliste Mario Cyr (CIEU-FM) explique que la suite du dossier est difficile à anticiper à ce moment-ci.
L’un des leaders autochtones, Gary Metallic, est arrivé au campement. Il doit prendre la parole aujourd’hui :
Avec la tenue d’un blocus, la Société de chemin de fer de la Gaspésie prétend avoir perdu 350 000$ en revenus, essentiellement parce qu’elle est incapable de desservir ses principaux clients pour transporter des produits forestiers, des pales d’éoliennes et de la poudre de ciment.