LA TIQUE D HIVER

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    Photo : Archives

    Plus de 90% des orignaux de la région sont parasités par la tique d’hiver.

    Contrairement à la tique à pattes noires, la tique d’hiver n’est pas responsable de la transmission de la maladie de Lyme. Elle prolifère toutefois en abondance dans les milieux où se trouve leur hôte favori, l’orignal.

    La tique d’hiver s’attaque à de nombreux autres ongulés, comme le caribou ou le cerf. Elle leur cause cependant moins de nuisances, puisque ces animaux arrivent à s’en débarasser en se toilettant plus souvent que l’orignal, comme l’indique le biologiste à la direction de la gestion de la faune de la Gaspésie, Îles-de-la-Madeleine, Anticosti pour le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Martin Dorais.

    Comme le précise Martin Dorais, le taux de mortalité associé à la tique d’hiver chez l’orignal au Québec n’est pas connu, faute de recherches suffisantes sur le sujet. Aux États-Unis, une partie de la population d’orignaux aurait été décimée par ce parasite.

    Les hivers rigoureux et les printemps tardifs sont reconnus pour empêcher la tique de se reproduire adéquatement. Son abondance est cependant directement associée à la quantité d’orignaux présents qui lui servent de garde-manger, d’abri et de véhicule.

    La viande d’orignal parasité est propre à la consommation. Toutefois, il est recommandé de manipuler la peau de l’animal avec une protection et d’empêcher les animaux domestiques d’y accéder.