Le député de Bonaventure craint que ce soit les manufacturiers de l’étranger qui obtiennent les contrats de remplacement des pièces, sur les parcs éoliens existants.
Sylvain Roy soutient que le gouvernement québécois, avec sa politique énergétique, laisse aller tout un pan de l’économie régionale.
Parue jeudi, la politique énergétique ne prévoit pas d’appels d’offres pour la construction de nouveaux parcs éoliens comme l’espéraient les acteurs de cette industrie dans la région pour regarnir leur carnet de commandes.
Le gouvernement du Québec veut plutôt miser sur les parcs existants pour exporter de l’énergie.
D’ailleurs, lors de l’adoption de sa précédente politique énergétique en 2006, le gouvernement avait confirmé l’achat de 2 blocs de 250 mégawatts d’énergie éolienne pour les régions et les nations autochtones.
Tout un chapitre était d’ailleurs consacré au développement de cette filière.
Le député de Bonaventure note qu’en ne soutenant pas l’industrie dans ses demandes, le gouvernement soumet aux manufacturiers étrangers l’expertise que la région a mis plusieurs années à bâtir.
Sylvain Roy pense que certains manufacturiers jetteront l’éponge :
Le député est d’avis que le Parti libéral du Québec a plié devant la pression d’Hydro-Québec qui préfère, à son avis, la production d’hydro-électricité à la production d’énergie éolienne.