Diane Lebouthillier estime que l’industrie touristique doit aussi faire sa part pour l’entretien du futur quai de Percé.
Elle appuie du même coup les démarches de Percé pour la création d’un fond pour la future infrastructure.
La ministre du Revenu national et députée de la Gaspésie et des Îles est d’avis que Percé ne peut prendre une nouvelle infrastructure sous sa gouverne sans s’assurer d’en avoir les moyens.
La Ville veut instaurer un guichet unique pour la vente des billets de bateaux de croisières et percevoir jusqu’à 30 % en redevance aux compagnies qui transportent les touristes.
Les deux entreprises refusent cette façon de faire et ont déposé une mise en demeure contre la Ville de Percé.
Diane Lebouthillier affirme que ce ne sont pas les citoyens qui doivent payer pour le prochain quai, mais bien les utilisateurs et aussi l’industrie touristique, comme les hôtels, restaurants et autres.
La députée affirme que le quai de Percé ne restera pas propriété du fédéral, et ce même si le milieu fait plusieurs représentations en ce sens.
Entre temps, le maire de Percé a confirmé hier que le ministère de Pêches et Océans a retenu l’option de rendre accessible le quai jusqu’au premier débarcadère. L’autre partie, soit près de la moitié du quai, restera fermée par mesure de sécurité.
Journaliste: Richard O’leary