Ce n’est qu’une question de jours avant que Jean Charest annonce qu’il se présentera dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada, croit Nathalie Normandeau.
L’ex-numéro 2 du gouvernement a souligné qu’un des grands obstacles à la candidature de Jean Charest vient d’être éliminé avec l’annonce, par l’UPAC, de la fin de l’enquête Machûrer.
Nathalie Normandeau a applaudi, aujourd’hui, la décision du corps policier de mettre un terme à son enquête de huit ans sur le financement du Parti libéral du Québec, au cours de la période où Jean Charest a été chef.
Jean Charest mesure donc ses appuis, note l’ancienne vice-première ministre, qui ne l’aura pas facile, est-elle d’avis. Cette fois-ci, contrairement à 2019 lors de la course à la succession d’Andrew Sheer, les conservateurs fédéraux du Québec appuient sa candidature, note-t-elle.
Par ailleurs, Nathalie Normandeau n’a pas l’intention de le suivre, contrairement à 1998, lorsqu’elle a accepté de se présenter dans la circonscription de Bonaventure à la demande de Jean Charest. L’ancienne députée fait une croix sur la politique, tant sur le plan provincial où elle a œuvré que le pallier fédéral.
Nathalie Normandeau croit même que Jean Charest deviendra premier ministre du Canada s’il devient chef du parti.
L’homme politique n’a pas approché son ancienne vice-première ministre pour se présenter à ses côtés aux prochaines élections fédérales.