La Société de chemin de fer de la Gaspésie refait ses devoirs pour présenter un plan d’investissement en étape pour ses infrastructures.
Elle se donne environ une semaine pour présenter au gouvernement un nouveau schéma des besoins prioritaires à combler sur le réseau.
Le propriétaire du rail gaspésien estime que les besoins s’élèvent à 107 millions de dollars. Il faut, notamment, rehausser la capacité portante des 2 ponts ferroviaires à Cascapédia-Saint-Jules et celui à Grande-Rivière.
Pour desservir la cimenterie, la Société de chemin de fer doit aussi refaire les piliers du pont de Port-Daniel.
Outre ces projets majeurs, l’organisme a besoin d’investir sur ses 708 ponceaux, partout sur le réseau.
Comme l’organisme aimerait réembaucher rapidement ses 17 travailleurs affectés à la réfection du réseau, licenciés il y a une semaine, il s’est donné comme mission de guider le gouvernement sur les besoins les plus urgents.
Cette semaine, le plan de réfection sera révisé, pour établir un nouveau schéma de priorisation, selon les besoins des industriels qui utilisent le rail pour expédier ou recevoir la marchandise.
Le président de la Société de chemin de fer, Éric Dubé, estime que présenter une demande par étape améliorera les chances d’obtenir un financement graduel :
La Société de chemin de fer chiffrera, pour chaque client, combien il en coûtera pour le desservir, selon ses besoins concrets.
Pour les 2 prochaines années, la priorité sera d’améliorer la capacité du réseau jusqu’à Port-Daniel.
Le président de la Société de chemin de fer estime que son organisme doit refaire ses devoirs, sentant qu’il est difficile, pour un gouvernement, d’allonger une somme aussi importante que 107 millions de dollars.