INQUIÉTUDE

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    autobus scolaire

    Le président de la commission scolaire des Chic-Chocs s’inquiète d’une possible abolition des conseils de commissaires.

    Jean-Pierre Pigeon déplore l’incertitude dans laquelle patauge son organisation depuis les derniers mois quant à une possible fusion et, récemment, quant à la possibilité d’abolir les conseils de commissaires.

    Comme l’indique M. Pigeon, les effectifs ont déjà été réduits au cours des dernières années. La gestion d’une possible fusion des commissions scolaires de la région repose sur le conseil. Il estime que le gouvernement envoie un message dur à accepter.

    De plus, Jean-Pierre Pigeon rappelle que les commissaires occupent un rôle crucial pour le bon fonctionnement des établissements scolaires. En plus de gérer et répartir le budget, administrer le transport scolaire, voir aux conventions collectives, les commissaires de la région se rencontrent deux à trois fois par mois et parcourent de longues distances pour ce faire. Dans ce contexte, M. Pigeon admet qu’il est compréhensible que peu de personnes soient intéressées par une telle implication.

    Concernant le faible taux de votation aux élections scolaires, Jean-Pierre Pigeon rappelle que ce ne sont pas tous les citoyens qui se croient aptes à se prononcer sur des situations d’ordre scolaire quand ils n’ont pas d’enfants à l’école ou quand ils ne paient pas directement de taxes scolaires.

    La possibilité que l’administration des commissions scolaires soit reléguée aux municipalités inquiète également Jean-Pierre Pigeon:

    Le président de la commission scolaire des Chic-Chocs demande que la situation concernant l’avenir de son organisation soit éclaircie le plus tôt possible par le ministre de l’éducation François Blais.