La Société de chemin de fer de la Gaspésie comprend mal que Québec n’ait pas encore accordé une aide de 1,3 million de dollars pour ses opérations régulières.
Depuis la fin juin, l’organisme a avisé qu’il n’avait plus les moyens de poursuivre les travaux d’entretien routiniers et a dû suspendre la majorité de ses employés.
La société de chemin de fer affirme avoir toujours répondu aux exigences du gouvernement lorsque ce dernier demandait des précisions sur l’état du rail.
Récemment, elle a aussi diminué de 107 à 70 millions de dollars ses demandes d’aide pour la réfection complète du rail et étalé la somme sur une période de 4 ans au lieu de deux, comme auparavant .
Pour le président de la société, Éric Dubé, même s’il semble que Québec ait peu confiance à son organisation, il espère tout de même obtenir l’aide de 1,3 million de dollars.
La Société de chemin de fer craint éventuellement qu’un bris sur la voie ferrée ne l’oblige à interrompre son service ce qui pénaliserait les entreprises qui utilisent le rail, selon Éric Dubé.
Justement, Rail GD vient d’obtenir un contrat de plusieurs millions de dollars pour effectuer la réfection de wagons de passagers provenant de la Colombie-Britannique. L’entreprise doit s’assurer de pouvoir utiliser la voie ferrée pour les prochaines années afin de conserver son entente.