La baisse du prix du pétrole, et donc des coûts d’opération de la flottille de pêche au homard de la région, s’annonce très positive pour 2015.
Selon l’économiste Ali Magassouba, cette tendance qui s’affermit depuis l’automne, jumelée à la dévaluation du dollar canadien, pourrait se traduire par un ajustement de 10 pour cent sur le prix payé à quai. Il note que l’an dernier, déjà, on a enregistré un gain de six pour cent sur le marché de Boston:
Un nouveau phénomène qui crée également une pression à la hausse sur les prix, c’est l’appétit grandissant de la Chine pour le homard. Selon l’économiste à Pêche et Océan, la classe moyenne qui se développe a plus d’argent. La nouvelle clientèle démontre un intérêt marqué pour ce produit de luxe :
Ali Magassouba estime que de cinq à 10 pour cent du homard de la Nouvelle-Écosse sera dirigé vers la Chine en 2015.
Cela pourrait libérer pour nos pêcheurs de la région le marché des États-Unis, où le taux de chômage est en baisse, et où la confiance des consommateurs et le produit intérieur brut sont à la hausse.
Seule ombre au tableau, ce sont les quantités de homard sur le marché qui sont en hausse continuelle, année après année.
Selon l’économiste, l’offre mondiale a augmenté de 70 pour cent entre 2005 et 2014.