La Gaspésie va retirer des bénéfices de la construction du parc éolien Nicolas-Riou dans le Bas St-Laurent, même si elle n’obtiendra pas la fabrication de composantes majeures.
Le gouvernement du Québec a donné le feu vert vendredi à la construction de ce parc de 224 mégawatts issue du dernier appel d’offres d’énergie éolienne lancé par Hydro-Québec.
Le projet d’un demi-milliard de dollars prévoit l’aménagement de 65 éoliennes de 3,3 mégawatts.
400 emplois seront créés particulièrement dans le Bas-Saint-Laurent.
Les municipalités de la Gaspésie vont retirer des bénéfices engendrés par la vente de l’électricité produite par le parc Nicolas-Riou puisque ce dernier appartient à 50% au milieu communautaire, dont 17% à la région.
La Régie intermunicipale de l’énergie de la Gaspésie et des îles a investi 24 millions de dollars et profitera de retombées pour les prochains 25 ans. Le président de la régie, Richard St-Laurent :
L’usine Marmen à Matane a obtenu le contrat de fabrication des tours pour ce parc alors que les pales proviendraient des États-Unis au lieu de l’usine de LM Wind Power de Gaspé.
L’entreprise Eaton à New Richmond, qui fabrique des convertisseurs électriques, serait aussi écartée des contrats.
Cependant, des sous-traitants risquent d’obtenir des contrats par l’entrepreneur général qui construira le parc éolien.
C’est le cas de l’entreprise Ohméga de Gaspé, qui a sous missionné pour offrir son expertise et ses services. Le propriétaire, Martin Boulay, explique qu’il devrait avoir une réponse dans les prochains jours :
Le parc Nicolas-Riou doit entrer en fonction en décembre 2017.