Le SIIIEQ affirme que les gestionnaires en santé sont muselés en raison de la précarité de leurs emplois au sein du Centre intégré de la santé et de services sociaux de la Gaspésie.
Le conseil d’administration affirme que la qualité des services est maintenue dans les établissements, malgré des compressions de 22 millions de dollars du gouvernement dans le budget de la Gaspésie.
Le syndicat qui représente les infirmières, les infirmières auxiliaires et les inhalothérapeutes est d’un tout autre avis.
La présidente, Micheline Barriault, affirme que la situation n’est pas si rose. Elle prétend que les gestionnaires ne disent pas tout, par crainte de perdre leurs emplois.
Avec l’entrée en vigueur de la loi 10 en avril, plusieurs postes de gestionnaires et de cadres ont été abolis et réaffichés dans un processus d’embauche.
Les gestionnaires ont généralement une période de probation de 6 mois avant d’être confirmés dans leurs fonctions.
Micheline Barriault affirme aussi que les compressions ne sont pas très visibles du côté administratif et souligne que c’est tout autre chose dans les unités de soins. Elle entend bien démontrer au CA du Centre intégré de santé et de services sociaux que la situation décrite ne représente pas la réalité :
Cette semaine, l’Association des gestionnaires des établissements de santé et de services sociaux est également sortie dans les médias en affirmant qu’ils n’osaient pas parler de la situation réelle pour ne pas perde leur emplois.
Journaliste: Richard O’Leary