La Commission scolaire des Chic-Chocs ne croit pas que Québec ferait des économies en fusionnant les plus petites institutions.
Lors du dépôt du budget Marceau, le gouvernement a fait part de ses intentions de revoir le système actuel des commissions scolaires. Il estime que plus la taille de ses dernières augmente, plus les coûts par élèves diminuent. Il serait moins dispendieux de former des étudiants dans une commission scolaire ayant au moins 35 mille élèves.
Pour tenter d’arriver à ce scénario, il faudrait fusionner pas moins de sept commissions scolaires dans l’Est-du-Québec à partir de Rivière-du-Loup jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine.
Pour le président de la Commission scolaire des Chic-Chocs, Jean- Pierre Pigeon, il est impensable de faire des économies avec un tel scénario.
Jean-Pierre Pigeon rappelle au gouvernement péquiste sa décision de 1998 qui devait aussi permettre des économies importantes.
Le président de la Commission scolaire des Chic-Chocs demande à Québec de regarder ailleurs pour faire des économies, comme le financement des écoles privées et celui des universités.
4500 élèves fréquentent les écoles de la CS Chic-Chocs qui s’étend de Les Capucins, près de Cap-Chat, et ce, jusqu’à Coin du Banc incluant Murdochville.