Le Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec affirme que la fusion des commissions scolaires des Chic-Chocs et de René-Lévesque occasionnera des fermetures d’écoles et des pertes d’emplois.
L’idée du ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, de faire passer le nombre des commissions scolaires de 72 à 46 au Québec n’amènera aucune économie et est une menace pour la région et le gouvernement, estime le syndicat. L’organisation rappelle que lors de la dernière fusion en 1998, le gouvernement devait récupérer 100 millions de dollars, mais a plutôt injecté 70 millions les années suivantes pour soutenir la démarche. La présidente du syndicat, Nathalie Fournier, affirme aussi qu’une fusion entre Chic-Chocs et René-Lévesque va provoquer des fermetures d’école en Gaspésie : Le vice-président et enseignant, Pierre Luc Synnott, craint aussi pour les emplois du bureau de la Commission scolaire des Chic-Chocs qui sont situés à Gaspé. Le Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’est du Québec remet aussi en question la fusion des deux commissions scolaires de la Gaspésie en raison de l’étendue du territoire. |